J'ai travaillé avec...

    • Lord of Barbès
    • TedEd
    • Tant Mieux Prod
    • Caribara
    • StudyQuizz
    • Les armateurs
    • Agence Cumulus
    • Spacesheep
    • Cube

    Mon parcours d'études.

    2012 – 2014
    Certifié à la formation en réalisation de film d’animation – Ecole La Poudrière – Bourg-lès-valence


    2008 – 2012
    Diplôme dessinateur-concepteur, spécialité animation (mention pour efficacité) – Ecole Emile Cohl – Lyon Part Dieu


    2008
    Baccalauréat économique et social, spécialité espagnol – Lycée Jean Perrin – Lyon 9ème


     

    Le dessin...

    Je me souviens de mes trois ans.
    Je me souviens que je refusais de dessiner devant les autres.
    En maternelle, ne pas dessiner c’est rater un moyen important de s’exprimer.
    Ma mère m’a dit :
    « ce n’est pas compliqué. Dessine un oeil. »
    J’ai fais un point sur la feuille.
    Elle m’a montré son oeil, et m’a dit :
    « Tu vois un point là ? ».

    Je me souviens très bien l’avoir fixé longtemps sans comprendre.
    Elle a dessiné un petit rond, dans un grand rond, dans un ovale.
    Ce jour là j’ai commencé à ouvrir mes propres yeux très grands, et j’ai arrêté les bonhommes bâtons.

    Puis jusqu’à mes 18 ans, j’ai entendu : « Tu dessines bien. »
    Ensuite je suis arrivé dans une école de dessin, j’ai vu des gens dessiner bien, et j’ai pensé :
    « je ne dessine pas bien ».

    Alors pendant quatre ans, j’ai appris. Aujourd’hui je redessine des bonhommes bâton et j’aime bien »


     

    Le cinéma…

    8-12 ans, j’ai innocemment tenu plusieurs fois la caméra. J’étais le « héros » dans le champ, réalisateur – cadreur en hors-champ, et souvent le « maléfique frère jumeau du héros » en contre-champ.

    J’ai surtout passé plusieurs milliers d’heures à rembobiner et lire mes cassettes jusqu’à complète usure de la bande.

    Aujourd’hui, j’estime l’art cinématographique comme un véritable don de soi, transmis au travers d’une histoire. Si l’histoire est proposée par un auteur ce n’est pas lui, qui tient en main l’émotion du public. C’est bien le conteur qui choisit de le faire rire ou pleurer. C’est un métier. Et c’est précisément ce métier que j’apprends et pratique.

    Le dessin d’animation jouit d’un avantage sur le cinéma. Il a le choix de l’image. La prise de vue réelle peut modifier l’image enregistrée tant que l’œil humain peut la rattacher à la réalité. Le film d’animation pousse infiniment ces limites. La réalité devient celle proposée par l’auteur et le public s’y plie naturellement. Y a-t-il plus grande liberté de création que celle ci ? »


     

    My academic background.

    2012 – 2014
    Graduate studies in animation making/production- La Poudrière- Bourg-Lès-Valences, France


    2008 – 2012

    Undergraduate diploma (with honors) in concept-draftsmanship, specialization in animation-Emile Cohl- Lyon, France


    2008

    French Baccalaureate in Economics and Sociology, with AP Spanish– Lycée Jean Perrin– Lyon, France


     

    In regards to drawing…

    I remember being three years old. I remember that I refused to draw in front of others. In pre-school not to draw is missing out on an important way of expressing oneself. My mother told me: « it’s not that complicated. Draw an eye. » I placed a dot on a pièce of paper. She pointed to her eye and said: « do you see a dot here? ».

    I clearly remember fixating her without understanding. She drew a small circle in a bigger circle, in an oval. That day I started opening my eyes very wide and stopped drawing stick men.

    Then till I was 18 I was told: «You draw very well ». Then I started a drawing school and I saw people drawing well and I thought: « I don’t draw well ».

    For four years I learnt. Today I draw stick men again and I like it


     

    In regards to cinema…

    8-12 years old, I innocently held a camera a few times. I was the « heroe » in the field, the director—the cameraman off camera.

    I spent thousand of hours rewinding and playing my cassettes until the entire tape was unreadable.

    Today, I consider the entire art of cinematography as a true gift of self, transmitted through a story. If the story is proposed by an author, it will not be him that will hold the emotion of the public. It is the narrator that can choose to make people laugh or cry. It is a very specific job. And it is precisely that job that I am practicing and learning.

    Animation has an added value over cinema. It has the choice of picture. The actual angle of shot can modify the filmed picture as long as the human eye can link it to reality. The animation movie pushes those limits ever further. Reality becomes the one proposed by the directing author and the public naturally follows it. Is there any larger freedom of creation?